Sejour en Andorre Juin 2019


Ah, nous en avons appris des choses !!!
Toc ….Toc….Toc…. Lors de notre escapade andorrane, nous avons pu admirer toutes sortes de fleurs et nous extasier devant de sublimes paysages. Mais au cours d’une traversée de la forêt de sapins, nous nous sommes interrogés.
Pourquoi voit-on sur le tronc de certains sapins des anneaux protubérants ?
A la question posée par le guide, il faut bien dire que nous sommes un peu perplexes…. anneau de croissance, naissance d‘une branche ? Et si le responsable était tout simplement un oiseau ? gagné.
Il s’agit en réalité des pics qui creusent des séries de petits trous tout autour du tronc. Ces trous sont très souvent disposés en rangées assez régulières, horizontales ou amorçant une légère spirale. Les oiseaux viennent ainsi lécher la sève qui s’écoule au printemps
Ces couronnes de perforation, qui deviennent à terme de véritables anneaux, par réaction de l’arbre, ressemblent tout à fait à la collecte de la résine effectuée par l’homme. Un même arbre peut être exploité pendant plusieurs années et les bourrelets de cicatrisation sont d’autant plus importants que l’arbre est attaqué depuis longtemps.
Mais comment fait-il pour résister puisqu’il tambourine à la fréquence d’un « pic » toutes les 50 millisecondes, 12 000 fois par jour. Un boulot de dingue, dont il ressort sans aucun dommage : bec et crânes impeccables, aucune lésion au cerveau.
En découvrant les mécanismes qui permettent aux pics de résister aux contraintes énormes subies par leurs pauvres crânes, les chercheurs espèrent trouver des idées pour diminuer les risques de blessures crâniennes chez l’homme. Par exemple en concevant des systèmes de protection dont la structure ou la composition seraient en partie inspirées des oiseaux piqueurs.
Du pic épeiche au casque de moto, il fallait y penser

Et vous avez dit « Molopospermum peloponnesiacum) ? qu’es aco ???
ou « couscouil » (nom régional, du catalan/roussillonnais coscoll)
C’ est une espèce végétale de la famille des apiacées, la seule du genre présente dans les Alpes du Sud et les Pyrénées, dans les étages montagnard à subalpin
C’est une plante hémi cryptophyte, ce qui signifie que ses parties enterrées et basses sont vivaces, tandis que les parties aériennes meurent à la mauvaise saison
Elle peut atteindre un à deux mètres de hauteur.
Dans les Pyrénées-Orientales, on recueille les jeunes pousses étiolées qu’on nomme couscouils, et qu’on mange en salade à peu près comme du céleri.
La tradition de consommer du couscouil remonte à plusieurs siècles. Très populaire, sa présence est déjà signalée sur les marchés de Perpignan en 1808.
Mais si vous allez vagabonder dans ces régions, faites attention avant de consommer ces délicieuses tiges car leurs feuilles peuvent être confondues avec celles de l’Aconit napel, une renonculacée toxique et même souvent mortelle. Ces deux plantes se distinguent par contre facilement lorsqu’elles sont en fleurs
Conseil : renseignez-vous auprès de personnes qui vous donneront ou non …le « feu vert de la consommation ».
Bon appétit !!!!!

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